En plus des désagréments : découvrez les maladies graves que les puces et les tiques transmettent aux animaux de compagnie (Daniele Franchi / Unsplash)
Les tiques et les puces causent des désagréments visibles pour les chiens et les chats, mais ce que beaucoup de propriétaires d’animaux ne savent pas, c’est que ces parasites peuvent également transmettre des micro-organismes capables de causer des maladies graves, comme l’éhrlichiose et la mycoplasmose.
“Dans ces conditions, des symptômes tels que la fièvre, la jaunisse (jaunissement de la peau et des muqueuses), l’apathie, l’anémie et, dans les cas les plus graves, des saignements peuvent apparaître,” explique la vétérinaire Marcella Vilhena, responsable marketing de Syntec.
Elle ajoute qu’il est essentiel de consulter un vétérinaire dès que ces signes apparaissent.
L’éhrlichiose et la mycoplasmose sont des maladies graves transmises par ces ectoparasites. “L’éhrlichiose, très fréquente chez les chiens, est transmise par les tiques et peut se présenter sous trois formes : aiguë, chronique ou asymptomatique, et les symptômes sont souvent non spécifiques, ce qui rend le diagnostic difficile,” avertit la vétérinaire Marcella Vilhena. D’autre part, la mycoplasmose affecte principalement les chats et est principalement transmise par les piqûres de puces. “Cette infection peut entraîner une anémie hémolytique, compromettant la santé de l’animal et augmentant sa vulnérabilité à d’autres maladies.”
Les deux conditions peuvent être diagnostiquées par des tests de laboratoire. Le traitement consiste généralement à administrer des antibiotiques et à fournir des soins de soutien, la récupération variant en fonction de la gravité et de la santé générale de l’animal. Marcella souligne que le point clé est la prévention avec des ectoparasiticides, en respectant la période d’application, ainsi que des visites régulières chez le vétérinaire. “En cas d’infection, la détection précoce et le traitement approprié sont essentiels pour éviter les complications et favoriser la récupération des animaux malades,” souligne la spécialiste.
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